Indre et Loire

Publié le 02/11/2024 Indre et Loire


Mardi 10 Septembre : 6h30

Ca pique un peu, il est très tôt mais la troupe est en forme et après les échanges et les bises de retrouvailles les 3 minibus – bien chargés – vont prendre le départ à l’heure dite pour une nouvelle escapade, aujourd’hui LA BRETAGNE.

Nos 3 chauffeurs émérites (après une pause sur le parcours – toujours le petit creux de la matinée !) nous conduisent à notre première étape : La crêperie « privatisée pour les médaillés » Le BILIG de la Plage Roc‘h Kroum . On s’y engouffre vite car un bon crachin breton nous accueille avec un fort vent décoiffant, impossible de profiter du paysage sur la mer d’Iroise La jeune crêpière nous régale de savoureuses galettes garnies et de crêpes délicieuses et croquantes, sans oublier les bolées de cidre, une équipe attentionnée et aux petits soins complète le tableau, après le brouhaha d’installation tout le monde savoure. Premier bonheur.

Allez vite … le soleil est revenu et le petit train nous attend pour une visite commentée - façon ludique et pratique pour faire le tour de Roscoff (Rosko en breton) - On admire les ruelles chargées d’histoire avec les belles demeures de granit fleuries habitées jadis par les armateurs, navigateurs et même des contrebandiers, on profite de magnifiques points de vue sur la mer et sur la Chapelle Sainte Barbe datant de 1619. Retour en ville : cette petite cité de caractère vaut le détour, le vieux port fait partie des lieux incontournables et sur les quais empruntés, pour aller vers la digue prendre la vedette vers l’île de Batz, trônent encore des canons. Là nous laissons trois de nos compères au Ty ’Pierre, endroit réputé où Michel inondera Sonia de bière sous l’œil témoin de Patrick.

La traversée est rapide et nous sommes lâchés sur ce petit bout de terre offrant une luxuriante végétation, une balade agréable dans les ruelles et visite de l’église du Bon Secours et trop vite passé il faut déjà repartir, le vent nous fouette. On quitte Roscoff presque à regret car cette commune du Finistère mériterait qu’on s’y attarde plus, en effet hormis son passé maritime on y parle aussi des oignons au goût subtil doux et sucré issus d’une graine rapportée du Portugal par un moine au 17e siècle et pourtant nous n’en avons pas rapporté une seule pelure !

On enchaîne vers les minibus et direction Landerneau où on est accueilli à l’ARA Hotel 3 étoiles situé dans un parc boisé très calme, une pépite (bravo Jacky). Les chambres sont confortables et lumineuses, la décoration sobre et épurée avec des prestations de belle qualité et surtout, 80 % des salariés présentent un handicap. La directrice est très agréable et le personnel disponible souriant et très proche de nous. Les repas sont à l’unisson : agréable moment.

Mercredi 11 Septembre 8h30

Après une nuit salvatrice et un copieux petit déjeuner, on part vers le Port du Conquet, le port du bout du monde et là , après nous avoir approchés au plus près du quai, nos trois chauffeurs vont essayer de se " débarrasser " des minibus pour la journée (jamais très simple ce sujet). On s’intègre dans la file mais après Jacky et Patrick qui rejoignent le groupe, pas d’André ni de Joël ; le temps s’écoule Sonia s’inquiète, le départ est imminent et là nos deux olibrius se pointent Joël semble frais mais Dédé est à bout de souffle ! Gros ouf de soulagement la troupe est au complet pour la traversée vers Ouessant pour 1h30 de navigation.

On laisse sur notre droite le phare de Kermorvan avec sa tour carrée imposante et on attaque la pleine mer. Une halte à l’île de Molène et Ouessant, l'île sentinelle entourée de rochers très découpés se profile à l’horizon. Arrivée au port du Stif, une navette nous attend et direction le bourg de Lampaul pour déjeuner accueil sympathique , mais objectif premier : visite de ce bout de terre perdue, sauvage et indomptable, mais authentique et préservée avec de splendides panoramas.

Un petit bus nous est dédié avec un chauffeur drôle qui nous raconte plein d’anecdotes et notamment lors d’un échouage la récupération d’un container blindé de soutiens gorge...

Il nous conduit à toutes les pointes de l’île ; la Jument où les rochers selon notre imagination nous donnent une tortue, un batracien... On termine par le phare du Stiff construit par Vauban sous une belle lumière qui caresse les rochers. Après cette journée dépaysante retour à Lampaul, une belle lande multicolore et des hortensias bleus. On repart pour la traversée inverse sans souci : c’est calme et revoilà le port du Conquet.

La troupe descend sauf quatre, bien au chaud, qui ont bien failli finir en rade à Brest. Ca ne s’invente pas, le sujet a bien amusé la galerie pendant le dîner excellent comme d’habitude.Nous sommes égaleùent choyés dans cet hôtel !

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Jeudi 12 Septembre

Aujourd’hui départ en minibus pour la presqu’île de Crozon ; Une petite marche et on arrive au Cap de la Chèvre. D’aucuns disent que son nom provient de la forme de la presqu’île, d’autres non, peu importe ce cap offre un panorama exceptionnel on prend le sentier, au milieu des bruyères, surplombant une impressionnante falaise escarpée qui plonge dans l’océan. Au retour se trouve un monument érigé en 1988 à la mémoire des disparus de l’aéronautique navale en service commandé.

Maintenant direction Camaret sur Mer, petit port typique avec d’immenses quais d’un côté bordé de maisons colorées de l’autre on part vers la tour Vauban « la Tour Dorée » qui veille depuis 300 ans sur l’anse de Camaret – seul site à avoir vu la présence de Vauban lors d’une bataille le 18 juin 1694.

Allez, minibus oblige on se dirige vers la pointe des Espagnols ancien site militaire pour la défense du goulet de Brest. Les travaux récemment effectués ont permis la mise en valeur des ouvrages. Rebelote minibus une petite faim se fait jour : restaurant La Cale avec une magnifique vue sur une plage toute douce (plus de falaise ni de rocher) une très bonne adresse à Lanvéoc Pour terminer la journée, visite de Locronan.

Cette belle cité de granit arbore de très belles demeures Renaissance autour de la place centrale et du puits et une magnifique église Saint Ronan du XVe siècle Des murs restés fidèles à leurs origines.

On déambule sans souci, pas de circulation c’est très plaisant. Une petite anecdote je suis avec Charline et je veux mettre un cierge mais flûte pas de monnaie eh bien figurez-vous que l’église est moderne on paie avec sa carte bleue un cierge à 1.50 € !

L’église ne perd pas le nord. On reprend les véhicules et on rentre vers notre hôtel où nous attendent nos aras multicolores. Dernier soir, on organise une petite quête pour ce personnel si agréable et prévenant et on commande l’apéro puis un repas riche et à volonté : belle clôture.

Vendredi 13 Septembre

Les bagages chargés, nous voilà prêts à quitter le Finistère pour les Côtes d’Armor et notamment Perros-Guirec, la plage de Trestraou où, après une belle attente sur le quai en frissonnant, nous allons prendre un bateau pour une excursion de 1h45 copieusement commentée par des marins spécialistes et découvrir l’archipel des 7 îles : Rouzic – Malban – Les costans -Bono - l’île aux moines – l’île plate et le Cerf. Classées en réserve naturelle depuis 1976 gérée par la ligue nationale de protection des oiseaux, cet écrin de nature abrite 30 espèces d’oiseaux nicheurs et 20000 couples d’oiseaux marins.

Bien installée à l’arrière du bateau une petite équipe bien emmitouflée profite de la superbe vue alors que les autres ont préféré l’intérieur. Un groupe de jeunes collégiens courent partout en piaillant ; certains seront bientôt calmés, trempés par les embruns. L’île Rouzic, un gros rocher blanc  est couverte d’une très grosse colonie de fous de Bassan ces grands oiseaux blancs au bec noir magiques et impressionnants ; on peut aussi apercevoir des macareux moines dits perroquets de mer à cause de leur bec.

L’île au moine avec son phare dominant et veillant encore sur la baie. En rentrant on admire la côte de granit rose avec ses rochers aux formes sculptées par le vent et la mer depuis des millénaires. On met pied à terre et on se dirige le ventre un peu creux vers le restaurant l’Ardoise enseigné par une amie. Toute une équipe s’y dirige à pied. Un apéritif yest servi mais il faut relancer à plusieurs reprises l’arrivée des plats, Jacky s’agace un peu, car il faut rentrer et plusieurs heures de conduite. Les mets sont délicats les desserts délicieux mais quelle attente. Notre séjour prend fin on est toujours un peu triste, mais déjà le prochain est envisagé : Bon signe.

Merci à Jacky et Michel pour cette aventure encore bien ficelée. Un gros merci aussi à cette équipe bien soudée pleine de bonne humeur, gage de réussite.